EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ne fournit aucun service aux clients.
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La prescription de trois ans s’applique, quant à elle, aux actions suivantes :
- La demande relative au versement sur le Perco (plan d’épargne pour la retraite collectif) de sommes correspondant à des jours de RTT, qui a une nature salariale (arrêt n° 23-13.931) ;
- L’indemnité pour jours de RTT non pris, qui correspond au montant de la rémunération légalement due en raison de l’exécution d’un travail, laquelle a également une nature salariale (arrêt n° 23-13.931) ;
- La demande de rappel de salaire fondée sur une contestation de la qualité de cadre dirigeant : « la durée de la prescription étant déterminée par la nature de la créance invoquée, la demande de rappel de salaire fondée sur une contestation de la qualité de cadre dirigeant est soumise à la prescription triennale de l’article L. 3245-1 du Code du travail » (arrêt n° 23-12.436) ;
- L’action en paiement de la contrepartie financière d’une clause de non-concurrence ayant « quelle que soit la qualification contractuelle que lui donnent les parties, la nature d’une indemnité compensatrice de salaire ». La Cour précise que ce délai court « à compter de la date à laquelle cette créance est devenue exigible », soit « à la date habituelle du paiement des salaires en vigueur dans l’entreprise et concerne l’intégralité du salaire afférent au mois considéré ». Le point de départ de la prescription démarre donc chaque mois concerné par le non-paiement de l’indemnité, autorisant le salarié à formuler sa demande au titre des trois dernières années ;
- La demande d’indemnisation d’un représentant du personnel licencié à tort constitue un complément de salaire, assimilé à une créance salariale, qui est soumise à la prescription de trois ans, à compter de la date à laquelle le salarié a connaissance ou aurait dû avoir connaissance de son droit à indemnisation : « L'indemnisation prévue par l'article L. 2422-4 en cas d'annulation de l'autorisation de licenciement par jugement du tribunal administratif n'est due que lorsque l'annulation de la décision d'autorisation est devenue définitive. Il en résulte que le délai de prescription de l'action au titre de cette indemnisation ne court qu'à compter de cette date ». (Arrêt n° 23-10.439).